Parler

au milieu des bouleaux à l'automne quand les feuilles chantent sous le vent d'est .....
je fais un Jivagogite aigu !!!!!!

on y va..Kolia nous attend !!! pour l'instant, il y a de la neige !! alors, ce sera en troika !!!

allez hop
j'ai regardé météo sur Euronews ce week end il faisait -17 à Oslo on a du passer à travers
ici il fait doux !!!
pour info il neige à Philadelphie et à New York
il y a encore deux fous qui ont vidé leur chargeur aux States!!!

ben tant qu'il y aura permis de port d'armes aux lobotomisés !! faudra pas s'étonner !!

Tout à l'heure..Au téléphone, Kolia avait sa voix des mauvais jours !! celle ou il ne veut pas trop parler..Juste entendre ... Je raconte en essayant d'ètre drole ..Mais je crois deviner sa respiration..Kolia a pleuré..Il n'y a pas longtemps..Il a appelé après... Je suis toujours désemparée face à sa souffrance.. Elle me renvoie trop à la mienne, et en ce moment, je n'ai guère envie de la laisser m'envahir..Parce que je serais pas certaine de la porter...
Kolia, vraiment, je ne te suis d'aucune utilité, je crains mème que ce soit le contraire !! il nous suffit de parler... E celui qui n'en finit pas de ne pas ètre là, nous porte là bas...

Lydia ne m'avait jamais aimée..Elle ne m'aimait pas parce que sans doute trop étrangère, trop excentrique pour son fils, elle aurait voulu une vraie femme à pigne bien soviétique, bien forte, quelqu'un qui aurait su mettre à la porte ce géant blond encombrant qu'était Kolia.
Elle ne me comprenait pas, Lydia..J'étais pour elle une sorte d'animal étrange et exotique , qu'elle regardait avec une certaine condescendance, quand elle était de bonne humeur, et avec mépris, quand elle ne l'était pas... Et de bonne humeur, cette statue du commandeur ne l'était pas souvent..Alors, va pour le mépris..
Son fils ne lui plaisait pas, il ne rentrait pas dans la case prévue, trop ceci, pas assez celà, et puis, ce Kolia du diable qu'elle détestait..Mauvaise influence, graine de bagne, comme elle disait.
Kolia, qui depuis leur 11 ans, au collège, suivait partourt un Guéna timide et renfermé, qui ne disait jamais un mot, et qui marchait le dos courbé !! relever la tète, c'est la plus grande chose que Kolia lui ait appris ! et aussi, rire, parler, vivre, et prendrede confiance en ce grand corps un peu encombrant qu'il allait apprivoiser.

Lydia n'était pas corruptible, mes tentatives pour l'amadouer s'étaient toutes soldées par de cuisants échecs. J'avais rendu les armes. Guéna depuis longtemps avait compris que pour vivre, il lui faudrait fuire cette mère sombre et tragique.Il vivait avec Baboulia.SA baboulia, qui coupait les tartines et servait le thé pour Kolia, puis pour moi..Puis, pour ses 3 graines de bagne à elle !!
Quand j'ai rencontré Guéna, l'ombre de son petit chéri, qui ne l'était pas encore, planait déjà autours de lui . Faire sa connaissance ne fut pas une surprise pour moi..Il me semble bien que je savais déjà tout de lui. Et presque tout d'eux !
Kolia était un instinctif, rien dans la demi mesure, pas très difficile de savoir à qui j'avais à faire, un garçon droit, franc solide , et amoureux, de celà, j'étais certaine.Il n'y avait guère que Guéna pour ne pas s'en apercevoir... Jusqu'à ce que...

jusqu'à ce que un jour.. fatiguée de voir Guéna si contrarié, perturbé, sombre et taciturne, je finisse par lui parler. Doucement, parce que je sentais bien qu'un mur bien épais s'était construit tout autours de lui. Trouver la clef, les mots.
Parle lui Guéna, allez faire un tour... Mais parle..
Que les choses soient bien claires..Ce n'était pas un sacrifice de ma part. Je savais que l'équilibre, la quiétude de notre vie, passaient par Kolia, et j'étais mème soulagée que ce soit lui, et personne d'autre. Ainsi, note univers serait un triangle..Vaudeville diront certains, moi, j'y trouvais le bonheur,. Je n'ai jamais eu à regretter , Guéna fut un mari, un amant, un père parfait. Kolia, un parrain irréprochable, et un frère pour moi.Vivre dans cette " parenthèse enchantée " fut le plus beau cadeau que la vie m'ait fait. Je souhaite à tous, de pouvoir rencontrer un jour, un amour parfait.

on dévallait les escaliers 4 à 4, parce que çà allait plus vite !! et qu'on allait ètre plus vite dehors !!! et Moscou nous appartenait !! la ville entière était le territoire de Guéna et Kolia !! ils en connaissaient le moindre recoin, les moindres zones sombres ou lumineuses !! et je me laissais porter.. mes congénères de l'institut me disaient folle, prédisaient à mots couverts que tot ou tard, il allait m'arriver des ennnuis..Qu'après tout, je ne le connaissais pas ce géant blond.. Il régnait une espèce de paranoia chez les occidentaux campés à l'institut... Et nous partions en riant vers d'improbables expéditions.. Ce que j'ai appris de cette ville aux portes des steppes, c'est cette incroyable sensation que tout peut arriver, à n'importe quel moment..Une baston entre ouzbèks sur le quai d'une gare, un traffic de caviar entraperçu dans une cour, des dédalles d'arrières cours ou l'on allait chercher des cartons remplis de denrées exotiques.. ( spécialité de Kolia ) ... et cet impression que rien, jamais ne pourrait nous arriver.
Guéna disait " Dieu aime Moscou ! ", ..Je ne sais pas si Dieu l'aimait, mais moi, je vivais cette ville !
Nous sommes aujourd'hui aux portes du printemps..Et je me souviens, qu'à la sortie du métro, il y avait toujours une petite vieille qui vendait des ' piragui ", au chou ( la viand,e çà coutait trop cher )..Je me souviens d'elle , de ses mains qui comptaient la monnaie, de l'odeur des petits patés chauds ( elle les gardait sur une gamelle d'eau bouillante ) . J'adorais ces trucs là.. et puis, je regarde les photos d'Emilie, et je regrette, oh combien je regrette de ne pas avoir pensé à photographier tous ces instants..

comme tu en parles, ils sont là devant toi, la photo est bien présente dans ta tete et tant que ça le restera, on pourra le vivre à travers tes récits, photo ou pas

moscou c'est des avenues rectilignes ou un dédale ???

totalement rectilignes !! les vieux quartiers étaient en bois, ils ont tou brulé, restent les batiment d'avant la révolution en briques , et là, c'est bourré d'arrières cours qui communiquent !! rigollot !!

Je suis désolée, désolée , j'arrive pas à poster les photos de classe scannées de Guéna et Kolia !! je suis une brèle ou un truc m'échappe vraimlent... J'ai tout essayé pourtant...

si tu les trouves sur ton pc, essaies de me les envoyer par mail ... j'essaierai !

merci, refile moi ton mail...

bon, visiblement un gros problème, pas arrivée non plus à le transférer chez Emilie via email... J'aime pas les ordiiiiiiiiis.

si c"est le cas en mp !!!

oh, je finirai bien par y arriver !!! comme çà tu pourras chercher qui est qui !!

Comment vas-tu lui fèter son anniversaire Kolia cette année... C'est bien à toi cette fois ci que je pose la question .. Parce que pour moi..La réponse je la connais. Je n'ai pas préparé de cadeau à Guéna cette année..J'ai fait bien pire je crois.
Toi, Kolia, tu y penses déjà depuis quelques temps, je le sais, quelques jours, quelques semaines peut ètre... Et ce 02 avril qui arrive.. tu vas ouvrir regarder des photos, peut-ètre, ou bien le courage ne sera pas là, cette fois..Tu y songeras toute cette journée, et celles d'avant, et celles d'après.. Nous ne sommes pas si différents après tout..

Fran a écrit:

Bon anniversaire mon amour.. Aujourd'hui, tu as 37 ans.. Et je devine en souriant la petite ride entre tes yeux qui a du s'installer à présent.Tu avais cette manie de froncer les sourcils... Ce sera une journée ensoleillée.. Tu es près de moi..

Bon anniversaire à toi Guéna qui nous regarde par delà les étoiles...

Le soleil ça ne suffit pas forcément
A celui qui veut rêver malgré le temps
Le soleil c'est tout petit finalement
C'est une étoile au firmament
Parmi tant d'autres évidemment

Il faut regarder les étoiles tour à tour
Ce sont les soleils pour troubadours
Il faut accrocher des étoiles au ciel de pluie
Pour que brillent un peu plus fort les jours trop gris

Il faut regarder les étoiles tout là-haut
La lune est le soleil de Pierrot
Il faut accrocher des étoiles au ciel de lit
Pour que l'amour garde un peu de poésie

C'est la vie qui va trop vite maintenant
Si tu veux rester poète plus longtemps
Il suffit de t'arrêter quelques instants
De lever les yeux doucement
Et de regarder simplement

Il faut regarder les étoiles tour à tour
Ce sont des soleils pour troubadours
Il faut accrocher des étoiles au ciel de pluie
Pour que brillent un peu plus fort les jours trop gris

Il faut regarder les étoiles tout là-haut
La lune est le soleil de Pierrot
Il faut accrocher des étoiles au ciel de lit
Pour que l'amour garde un peu de poésie

Merci pour lui Frankie.. Et bon anniversaire à ton Paul... C'est un excellent cru..

Merci pour mon Paul

Bon anniversaire au grand Guéna et au ptit Paul !!

Bon anniversaire au pti gone
et au grand solitaire des steppes step by step life still goes on but memories still remain